Day 70: Morelia (Michoacán)

On fait enfin connaissance de l'auto-route super rapide, la “cuota”. Après avoir conduit sur les « libras » tout le long, on décide pour une fois de payer - même si c'est cher, MXN 300 - pour couper le temps de voyage en deux de 6 à 3 heures. On n'a pas bien géré le timing du lunch, du coup on décide de s’arrêter sur le chemin pour manger. Sur l'autoroute, nous goûtons la nourriture la plus « plastique » que nous avons jamais mangée au Mexique. A plus jamais, Papa John’s, beurk! Et surtout, nous décidon que désormais, la « libra » sera notre route de choix car elle est bien plus bucolique malgré ses trous et parfois de bouts manquants du revêtement routier.

Le gens nous avaient mis en garde – Michoacán ne rigole pas. Mais on trouve que la capitale de cet état de narcos, Morelia, est belle et sympa malgré la foule de gens qui font partie d'une manifestation contre la politique du chef du département, Silvano Aureoles. On lui repproche des actes de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent - tout au détriment des étudiants. Etant donné que nous sommes à uelques jours de Noel, la ville grouille de gens et d'affaires "bon-marchés" accompagnées par des chansons de Noël à l'espagnol.

Après un passage au musé des bons-bons, nous retrouvons Oscar au Zocaló, un des quatre Mexicains rencontrés à Cabo Pulmo http://y2y.ch/?page=3&sous_page=16&article=43 lors d’une plongée super-pourrie. On peut dormir chez lui et mettre la voiture dans son jardin, puis va dans un bar branché underground pour gouter les bières locales avec ses amis. La fête termine au petit matin et nous partons "on the road" quelques heures plus tard en direction de trois autres mexicains, Francisco, Diego et Gabriel (le frère d'Oscar).