Day 82+: San Cristóbal d.l.C. & Palenque (Chiapas)

Plein de gens trouvent cette ville incroyable. Pour nous, à part des méxicains rigolos rencontrés dans le hostel et d'un concert de rock vraiment "chido" dans le bar d'à côté, il fait surtout froid et on décide de ne as dormir dans la voiture. Et on se rend compte que nous sommes un peu coincés à acheter une nouvelle assurance américaine pour Little Blue afin de ne pas perdre le droit de rouler aux USA (ce qui ne serait pas très grave en soit étant donné que nous sommes hors territoire) mais aussi les plaques. Et si nous voulons vendre la voiture à des personnes qui veulent remonter aux Etats-Unis, c’est quand-même mieux avec une assurance éxistante.

On passe une journée entière collé à l'écran et au téléphone avec un choix d’assurance à ne plus en finir, des types relouds à voix « bling bling, smile & shine - I am your best friend and America is awesome » jusqu’au moment où tu découvres tous les coûts cachés qu’ils n’ont jamais mentionnés. Voyager avec une voiture: hyper cool – avoir à faire avec des vendeurs à voix sucrés et aux dents longs: chiant. On perd quelques cheveux et nerfs dans le procès mais finalement on boucle ce cirque.

L'Etat du Chiapas est l’origine du mouvement des Zapatistas dont on voit des représentations de leur style « camouflage noir » de temps à autre, soit sur des posters, soit sur des t-shirts ou encore avec des petites poupées. Avant de partir pour Palenque, nous montons à Chamula, un village à vingt minutes dans les hauteurs de San Cristóbal où les indigènes Tzotzil Maya habitent. Il fait frais mais le marché est fascinant. On apprend que dans la ville, aucune police de l’extérieur est permise; le système judiciaire est coplêtement géré par le peuple.

Et puis il y a cette église « San Juan » dont nous avons entendu parler – il est interdit de faire de photos mais l’expérience est très preneuse. L’intérieur est décoré avec des bougies de toutes les couleurs, des tissues pendu au plafond, de l’encens est brûlé, et le long des murs, des statues des saints sont exposés dans des boîtes en bois. La plupart d’entre eux portent des miroirs pour rejeter le mal. Il paraît que la religion pratiquée est un mélange de catholicisme et des coutumes des Maya.

Une famille entre l’église où n’il y a pas de bancs ni d’autres meubles à part la partie de l’altar. Les parents cherchent le bon endroit où ils se posent tous les quatre – le père, la mère, les deux enfants. Lentement, ils allument maintenant des petites bougies toutes fines et le mère les « colle » par-terre jusqu’à ce que toutes les trentaines de petites bougies sont alignés en trois lignes. Autour d’eux, une grande partie du sol est couvert avec des branches de sapins. (Sécurité de feu… ?). Puis, en buvant du posh, un alcool local à base de sucre de canne et elle commence à murmurer des choses et regardant ses bougies. Un peu plus tard, elle sort une poule d’un carton à côté d’elle est « nettoie » l’âme du garçon en passant la poule autour de sa tête et son corps à lui tout en continuant de prier en murmurant. Nous regardons ce spectacle assez incroyable et essayons d’assimiler ces impressions…

Le soir même, le 23 décembre, nous arrivons au camping à côté des ruines de Palenque. Après Guachimontones (Ruines des Aztèques) à Guadalajara, ce seront les vraies premières impressions que nous aurons des constructions Maya. Le lendemain à 8h, on est parmi les premières à découvrir ce site archéologique splendide au jungle – même avant les vendeurs – accompagnés des incroyables « Howler Monkeys » - la première fois que nous les entendons - de colibris, de papillons et d’autre oiseaux. Journée du 24 décembre spléndide qui se termine avec une belle chambre d'hôtel gracieusement offerte par Nazanin, Léna & Esso.

Merci les amis & Joyeux Noël à tous!