Day 276: Trujillo & Huanchaco

Nous sautons dans le bus de nuit qui nous emmène de Baños à la plus grande ville de l’Equateur: Guayaquil. Nous arrivons à 5h du matin et traînons pendant quatre heures à la gare de bus jusqu’à ce que le guichet de Cruz del Sur, compagnie de bus péruvienne, ouvre. Prochain arrêt: Trujillo, ville côtière au Pérou. Étant donné que le bus ne part qu’à 14h, nous décidons de faire une excursion éclair au malecon de Guayaquil pour admirer le bord de la rivière à la couleur spéctaculaire "eaux usées" avant de passer les prochains 18h dans un bus de nuit. Le peu que nous découvrons de la ville ne nous semble pas spectaculaire mais les deux heures et demie de changement d’air nous font tout de même du bien.

Une fois en route, nous devons sortir à la frontière pour faire tamponner une énième fois notre passeport. Tout semble bien se passer et nous partons en direction sud. Cependant, une heure plus tard, le bus s’arrête à nouveau : après 45mins d’attente, un jeune sud-américain est renvoyé par la police en Équateur. Un sentiment bizarre persiste. Que s’était-il passé ? Nous n'en saurons jamais rien.

Le lendemain, nous arrivons enfin à Trujillo, où nous devons décider où dormir le soir. Allons-nous rester ou bougeons-nous tout de suite dans les montagnes? Parfois, ces décisions faciles ne sont tout de même pas si évidentes que ça et la fatigue des deux nuits dernières passées dans différents bus ne nous aide pas non plus. Hmmm… finalement, après un looong café, nous décidons de partir à la gare de bus où nous achetons notre billet pour Huaraz, chef-lieu de la province Ancash à plus de 3000m s.n.d.m. et mekka des trekkeurs et alpinistes.

Après un « almuerzo » au marché de Trujillo (avec ceviche comme entrée !) à PEN 6 (CHF 1,80) et un café dans la petite rue piétonne, nous sautons dans un bus local qui nous emmène à Huanchaco, village balnéaire. Nous y observons les surfers, les pêcheurs et les jeunes teenagers qui rappent sur la place de sport. Le soleil nous fait du bien après ces quelques jours au froid équatorien. Comme il se doit au Pérou, nous goûtons undeuxième ceviche (poisson marinée dans du jus de citron avec herbes et épices) en même pas 8h. Hmmm… c’est simplement une tuerie. Une fois de plus, nous comprenons pourquoi les océans sont en danger à cause de la surpêche…

Dans l’après-midi, on se balade le long de l’océan où des pêcheurs réparent leurs barques en paille tellement typiques pour la région. Puis, nous rentrons en ville, où nous prenons le bus Moviltours en direction des montagnes vers 22h30. Une troisième nuit dans un bus nous attend. Et nous devons admettre que nous ne sentons plus tout à fait aussi frais comme dans la publicité pour déodorants…