Day 137+: Parque Nacional Volcán Masaya

Après les belles plages du Salvador, nous cruisons à travers deux frontières en une journée – phew ! Nous passons vers 8h à El Amatillo et à part le chaos habituel de vendeurs/police/militaires/douaniers/ « middlemen » et toute autre personne qui veut nous faire changer de l’argent ou nous vendre une assurance inutile, tout va bien. Nous recevons un visa de passage de trois jours et nous nous arrêtons peu après pour manger à Choluteca, à deux heures de la frontière. Les routes ne sont pas spécialement bonnes mais on s’en sort bien entre les trous, les déchets, des partie de rue manquantes, les animaux et piétons sur la voie rapide

Vers 15h, on arrive à la frontière de El Espino entre le Honduras et le Nicaragua. Même si nous en avons déjà une, on doit racheter une assurance nationale pour la voiture, faire sprayer Little Blue contre le zika et attendre. Après cette journée déjà intense, on commence à être fatigués. Non, on n’a pas de drogues ni de fruit/légumes/viandes avec nous. Oui, nous avons les deux panneaux de dépannage ainsi que l’extincteur d’incendie obligatoires. Oui, ce ne sont que nos affaires personnelles, on ne veut rien vendre. Oui, on est de Suiza (Suisse) – nooon, pas de Suecia (Suède) – pourriez-vous le corriger sur le document d’importation du véhicule, por favor, Señor? S-U-I-Z-A. Si, en Europa. Perfecto, muchas gracias. Une fois que le numéro VIN de notre Nissan est juste, les papier complets et l’assurance payée, on peut enfin y aller. Importer une voiture en deux pays en une journée - on admet - ça nous rend un peu fiers. On ne fait pas ça tous les jours. Enfin...

Puis, même pas quinze minutes après, on arrive au Canyon de Somoto que nous décidons de conquérir le lendemain. En attendant nous nous trouvons un bon spot pour camper devant un hostel en ville et partons à la découverte d’une bonne fritanga https://en.wikipedia.org/wiki/Fritanga, le barbecue nicaraguayen par excellence. Etant donné que nous devons gentiment penser à revendre la voiture, nous commençons à nous renseigner partout sur l’importation définitive de notre Little Blue. Nous parlons avec le propriétaire du resturant et apprenons que nous ne pouvons pas vendre la voiture à un local comme elle doit avoir 8 ans au maximum. Mince… encore une piste à abandonner. Mais nous continuons : Suite à des annonces sur Craigslist Costa Rica, drivetheamericas.com, le groupe OverlandSphere sur Facebook ou encore OLX.com, nous sommes déjà en contact avec quelques personnes au Costa Rica et Panama – et les spammeurs habituels qui veulent nous offrir un US $ 1'000'000 juste parce que… (Par ailleurs voici une bonne vidéo: This is what happens when you reply to a spam E-mail). On verra bien ce que cela donnera. On a encore le temps jusqu’au Panama.

Le lendemin, ensemble avec un français rencontré à Somoto, nous traversons le canyon de Somoto en marchant, nageant, en sautant dans cette eau plutôt froide - vraiment cool, peu touristique et rafraichissant. Peu près on arrive à Léon où nous décidons de passer deux nuits dans un super hostel, La Tortuga Booluda  pour changer un peu du camping habituel. Nous découvrons cette belle ville coloniale et nous reconnectons un peu avec notre famille et nos amis. Vivement une bonne connexion internet – et les bières Toña et Victoria, deux accompagnantes qui s’avèreront importantes à notre aventure nicaraguayenne…

On skipe le volcano-boarding comme c’est très touristique et cher et on décide de s’arrêter au Masaya National Park à la place où le volcan est particulièrement actif ces jours. Avant ça, Yvonne se fait analyser le sang pour s’assurer que les globules blancs et les plaquettes soient de nouveau a top. Et oui, c’est quasi bon - c’est la fête. Et par hasard c’est aussi la Saint Valentin. On décide de s’offrir une minute au bord d’un volcan chaud-bouillant…

… et tout ça à la « underground » car le parc est officiellement fermée depuis une semaine en raison de sécurité, le volcan étant trop actif. On paie US $15 par personne pour monter avec quelques autres touristes au bord de ce chaudron. La minute au bord de ce cratère en ébullition passe trop vite. Les images (et le gazes toxiques…) restent gravées dans nos mémoires. WOW ! Autant que des documentaires sur les volcans montrés à la télévision ne nous ont pas extrêmement passionnés jusqu’à ce jour, autant cette expérience incomparable change tout: ce spectacle est incroyablement fascinant.

A voir, à vivre - impossible à décrire d’une manière correcte – même les image n’ont pas photo :-)…