Day 207+: Bogotá

La semaine à Bogotá commence avec quelques empanadas et des burgers avec papas fritas – un classic à la capitale colombienne, il nous semble. Le temps change chaque heure et nous essayons au mieux d’éviter les averses régulières. Pour la première fois depuis des mois, nous devons remettre des pantalons et des chaussures fermées, argh ! Yann constate qu’il n'a pas remis des chaussures fermées depuis fin janvier au Guatemala :-) ...

Entre-temps, Yvonne découvre la ville à travers les bureaux des médecins. Après une journée marathon avec les taxis et le TransMilenio (un système de transport intéressant mais légèrement compliqué) le troisième cabinet qu’elle visite est enfin le bon: elle se fait contrôler les yeux chez un ophtalmologue à la Calle 93 car elle souffre depuis presque trois mois d’une infection des pores autour des yeux qui ne disparaît pas malgré les médicaments.

Dr. Jorge A. Zambrano Casa (les noms deviennent de plus en plus longs, il nous semble) est bref: il faut opérer, point. Le lendemain après-midi, elle doit tout d'abord payer l’opération, puis elle se rend dans une clinique privée, le INO, Instituto Nacional de Oftalmologico. Après un peu d’attente, le charcuterie commence. Malgré le professionnalisme, se faire opérer des yeux n’est pas cool – le médecin doit enlever quatre chalazions en tout, trois à gauche, un à droit. Tout va bien et elle en ressort vivante - mais très fatiguée.

Yann raccompagne l’aveugle temporaire à la maison; puis c’est repos jusqu’au lundi d’après. Avec Yvonne sous le bras (qui ressemble à un Alice Cooper après un match de boxe), Yann découvre la capitale à pied – entre Graffitis, Musée Botero, Parque 93, marchés, coiffeur, almuerzos à la comlumbiana et cetera, ses yeux récupèrent petit à petit. Au prochain contrôle, le médecin dit que, à part d’un hématome qui perdurera un peu, tout va plutôt bien.

Samedi, nous partons à la découverte de la Cathédrale de Sel qui se trouve à 180m sous terre. Malgré le fait qu’elle soit une répliqua d’une cathédral de sel qui avait été construite par les mineurs dans les années 50s - elle a dû fermer ses portes pour raison de sécurité - la visite est belle. Oui, certes, c’est un peu touristique (COP 50'000 pp, environ CHF 16.50) mais la petite sortie au nord de Bogotá à Zipaquirá pour échapper la pollution de la ville fait du bien – et les photos disent bien plus que des mots...